1 Juin 2018
Jérôme Bonaparte, qui est né le 15 novembre 1784 à Ajaccio, est le plus jeune frère de Napoléon.
Il débute sa carrière militaire dans la marine et participe à l'expédition de Saint-Domingue, sous les ordres de son beau-frère, le général Leclerc.
Puis, commandant du brick l'Epervier, il fait route pour La Martinique.
En juillet 1803, il abandonne son navire pour se rendre aux Etats-Unis, à Baltimore. Bien que mineur et sans le consentement de sa famille, il épouse Elisabeth Patterson, le 24 décembre.
Quand Jérôme rentre en France en 1805, Napoléon fait annuler son mariage pour cause de minorité.
Il lui donne le commandement de l'escadre basée à Gênes.
Il participe, sous les ordres du contre-amiral Willaumez, à une croisière vers le Cap de Bonne Espérance puis La Martinique.
Une fois encore, il abandonne l'escadre, sans en avertir son supérieur hiérarchique et rentre en France.
Cela n'empêche pas Napoléon de le nommer contre-amiral.
Il lui octroie le titre de Prince de l'Empire avec une rente de 1 million et le décore du Grand Aigle de la Légion d'Honneur.
En 1807, il prend le commandement d'un corps d'armée bavarois et wurtembourgeeois. Après quelques combats, il annexe la Silésie.
Il y gagne le grade de général de division.
En août 1807, Napoléon lui donne pour épouse Catherine de Wurtemberg, afin de consolider la Confédération du Rhin.
Il a 25 ans et se montre frivole et volage.
Il prend Cassel pour capitale.
En 1812, il prend part à la campagne de Russie.
Comme à son habitude, après des querelles avec Davout, il quitte l'armée et rentre à Cassel.
A la chute de Napoléon, Jérôme, qui a perdu son royaume, se réfugie à la cour de son beau-père au Wurtemberg.
Il rentre en France avec le retour de Napoléon et participe à Waterloo.
Il doit fuir de nouveau après la deuxième abdication et le revoilà au Wurtemberg où son beau-père lui donne le château d'Ellwangen.
En 1852, son neveu, devenu Napoléon III, lui restitue titres et privilèges.
Il acquiert le domaine de Vilgénis à Massy où il meurt 8 ans plus tard, le 24 juin 1860.
Il est enterré aux Invalides.
Ses Mémoires sont publiées en 7 tomes chez Dentu en 1861.