Premier Empire Histoire Figurines Diorama
31 Décembre 2013
La musique du 29ème régiment de dragons en 1809. Figurines de chez Berliner Zinnfiguren.
Pourquoi les plats d'étain ?
D'abord parce que, enfant, je jouais avec ces figurines d'officine achetées au poids par mon père dans sa jeunesse.
Figurines Heinrischen, 9ème régiment de hussards
Avec mon frère aîné, pendant nos vacances chez nos grands parents, nous passions des journées entières à constituer des armées et à nous faire la guerre.
Nous avions élaboré des règles complexes, semblables aujourd'hui aux jeux de guerre.
Que de merveilleux moments, un peu moins pour ces fragiles figurines, perdant une baïonnette, un sabre, voire la tête.
Boîte à la manière de CBG Mignot. Cette société présentait ainsi ses figurines.
Infanterie écossaise. Figurines Heinrischen.
Infanterie française. Figurines Heinrischen.
Ma deuxième motivation est liée à la nature de ces figurines de 3,5 cm de hauteur. Le fait qu'elles soient plates donne toute son importance à la peinture.
La gravure nous affranchit du dessin et permet au peintre de donner la mesure de son talent.
Il faut avoir vu les figurines de Vladimir Douchkine pour prendre conscience que ces petits morceaux de métal peuvent devenir de vraies oeuvres d'art. (Vous pouvez vous procurer chez Berliner Zinnfiguren le très bel ouvrage que lui a consacré Alexander Baden. Il est en 3 langues : allemand, anglais, français et abondamment illustré).
Vue générale de la plaquette sur la musique du 29ème régiment de dragons en 1809.
Le troisième point est qu'elles permettent, vu leur très faible encombrement, de reconstituer des scènes historiques sur un espace restreint.
Mon petit univers
Là, nous touchons à l'histoire, celle que mon grand père m'a fait aimer, pleine d'anecdotes chevaleresques et de récits épiques.
A quoi bon recréer une scène si elle n'est pas exacte ? Tout doit être juste, le fait historique, les protagonistes (tel régiment a affronté tel autre) et les uniformes, jusqu'à la couleur du bouton, des revers des collets, des parements...
Malheureusement, il ne se crée plus en France, à ma connaissance, de figurines plates.
La marque SEGOM de Jean Barrière, dispose encore d'un site (figurines-soldats.com) et d'un catalogue, mais ne semble plus avoir de créations depuis le 15 juillet 1999, date de la fermeture du magasin, rue de La Tour d'Auvergne dans le 15° à Paris.
Il ne reste que les Allemands.
La firme la plus importante et la plus dynamique étant Berliner Zinnfiguren. (zinnfigur.com)
La figurine ronde-bosse à peindre, apanage des Anglais à ses débuts , est désormais le standard.
A ce propos, je ne peux que vous conseiller le très remarquable travail de Bruno Leibovitz qui a créé Métal-Modèles (voir le site : metal-modeles.com).
Sa dernière création, un chevau-léger lancier de Berg.
Sculpteur de grande qualité, il crée des personnages dans des poses justes, jamais outrées. Quelle dextérité pour représenter le plus infime détail. Epoustouflant !
Un officier des Dragons de la Garde
Dans un autre registre, j'aime bien de temps en temps peindre une demi-ronde-bosse de Fabrice Eisenbach (il a aussi son site : eisenbachfigurines.fr). Ses figurines s'apparentent davantage au plat d'étain, même si elles sont au standard de 54mm.
Chasseur à cheval du 5ème régiment en 1806
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