14 Octobre 2020
Pour la documentation et la rédaction de cet article, je me suis servi de la planche N° 104 "Brigade-Uniformtafel" de Peter BUNDE.
Les figurines proviennent de l'officine GRÜNEWALD.
Au printemps 1813, la Garde Nationale de deuxième classe fut appelée sous les drapeaux afin de combler les énormes pertes subies par l'armée bavaroise lors de la Campagne de Russie.
On décida de créer, le 26 mars 1813, un régiment monté de la Garde Nationale.
Il devait être constitué de volontaires âgés de 20 à 40 ans.
Les officiers qui y étaient nommés appartenaient au cercle rapproché du Roi.
Dès le 17 mai, les 6 escadrons affichaient complets.
En sus de ses 4 compagnies, chaque escadron devait se doter d'un autre détachement d'élite composé de flanqueurs.
Lorsque le régiment se déclara prêt à être engagé en dehors des frontières au sein de l'armée régulière bavaroise, il hérita le 12 août de la dénomination de 7° Régiment de Chevau-Légers Prince Carl.
Le régiment fut engagé, fin octobre 1813, à la bataille de Hanau.
C'est là que les Bavarois, désormais aux côtés des Alliés, tentèrent de couper la retraite de Napoléon à l'issue de la bataille de Leipzig, sans toutefois y parvenir.
Par la suite, le 7° Chevau-Légers fit mouvement vers la France au cours de la Campagne de 1814.
Il combattit à Belfort, Dannemarie, Bar-sur-Aube et Artis-Sur-Aube.
C'est là que le régiment écrasa la cavalerie française de la Garde (Lanciers et Eclaireurs).
A la fin de la campagne, le régiment faisait partie des forces d'occupation restées en France.
En mars 1815 parvint l'ordre de conversion du Régiment Prince Carl en Premier Régiment de Cuirassiers.